Petite remise en question avec Passion.
Hier je décide de la prendre avec M.P pour travailler au sol et tenter de régler mon problème qu'elle part tous le temps. Je me dis que de tenter une autre vision peut nous amener un petit quelques en plus à notre travail et notre complicité.
En finalité, beaucoup de remises en question, beaucoup de choses qui se chamboule dans ma tête. Un changement d'attitude, un changement d'idée, une nouvelle vision… le licol n'est pas là pour éviter que le cheval parte, il ne se mets pas au hasard, finalement… rien n'est au hasard…
Parfois, je peine à comprendre, je peine à analyser le comportement de ma jument. On m'explique que si on travaille pas "l'état du rouge" (problème que j'ai avec mes deux chevaux qui deviennent sensible, trop sensible et pas bonne sensibilité), comment veux-t'on le gérer en démo / spectacle si celui-ci n'a jamais été travailler dans les séances à pied. Il est plus facile de travailler la réaction d'un cheval dans le rouge, car après, nous pouvons redescendre en intensité que de travailler dans la sensibilité car on sait qu'on ne pourra jamais aller dans le rouge (mmm… je vous l'accorde, ceci est très psychologique et pas facile à retranscrire par écris). De plus, tout est chamboulé dans ma tête.
Je vous cache pas qu'au début la jument se défendait beaucoup, elle était perdu, elle ne gérait pas. A la fin de la séance, le licol est tombé et les résultats étaient là en liberté.
J'ai compris la position que je dois avoir, l'attitude que je dois avoir, et l'importance (que je savais déjà mais c'est encore plus évident depuis ce cours) que je dois avoir. Même si je n'ai pas eu l'occasion de travailler moi-même la jument, je me réjouis de tester. Je pense qu'à ce stade, il était plus important pour moi d'observer et de comprendre les fondamentaux. Elle travaille énormément sur l'émotionnel du cheval, en gardant son instincts, en le gardant souple dans son corps et dans sa tête.
Même si au début, j'avais une jument stressée… à la fin, une jument détendu et qui était souple dans son corps et délié dans son allure. Un travail en liberté, même à distance avec une jument qui était connecté.
En résumé, de ce qui est ressortie, tout est devenu trop mécanique, elle fait parce qu'elle doit le faire mais sa tête n'est pas avec moi. Elle doit comprendre que je suis le confort et qu'il est agréable d'être avec moi. Elle doit également comprendre que même avec une plus grosse pression, le confort est toujours vers moi. Je dois garder le mouvement, féliciter en mouvement. Je faisais trop de pause, lorsqu'elle était bien on stoppe toujours alors qu'un cheval se travail dans le mouvement afin de lui garder une attitude beaucoup plus naturel. Je dois pouvoir m'approcher d'elle même si la jument est en mouvement, sans qu'elle me fuit et que ce soit une pression pour elle.
Après ce cours, quelques pas en arrière, il faut remettre certaines bases, solidifier… il faut remettre de la ganache et les ingrédients de bases au gâteau et mettre la cerise un peu de côté.
Je ne vous cache pas que tout se chamboule dans ma tête, mais c'était intéressant…
Conclusion… le travail en liberté et au sol doit être une aide pour mon travail monté (physique ou émotionnel) et non un "jouet". Il doit pouvoir apporter du confort que ce soit pour moi ou pour la jument.
Nous allons retravailler encore quelques fois avec elle pour comprendre encore mieux sa vision de choses.
Pour avoir vue la transformation réelle sur la jument d'une amie, ceci me motive encore plus.
Un petit extrait du cours en vidéo…
Et une jument fatiguée!!
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