Depuis quelques mois, je trouvais Tomek peu à l’aise sur ces pieds. Il a développé une grand sensibilité au niveau des antérieurs. Il marchait sur des oeufs sur les terrains caillouteux et pas plat. Par contre, rien à signaler sur les paddocks en sable. Lorsqu’il posait le pied sur un gros caillou, une bordure, il se mettait à boiter très très fort 2-3 pas, puis tout revenait dans l’ordre. C’était très impressionnant. Le problème devenant de plus en plus fréquent depuis deux mois, je décide de faire quelques choses.
Après quelques petites changements et essaies (fer, ostéopathie etc.), je décide d’aller en clinique pour contrôler tout ceci au moins, je serais fixée de suite (et ceci ne revient pas forcément plus cher que de faire venir un vétérinaire à la maison et de payer plusieurs séances de massage ostéopathie dans le vide.
Avec le passé de ma jument, je ne vous cache pas que je n’étais pas tranquille… même angoissée!!! L’idée de retourner à la clinique ne m’enchantait guère.
Bilan
On commence par un examen de base traditionnel (teste de la planche, trotter sur sol dure, sol moue, en ligne droite etc.). Sur sol dure, Tomek boîte des deux antérieur. Il ne réagissait pas à la teste de la planche (enfin… il cherchait à faire la révérence… … …) par contre, grosse réaction à la pince à sonder au niveau de ses antérieurs. On poursuit par l’anesthésie de ses deux antérieurs. Pour localiser la boiterie, il endort les diverses zones du membre, commençant par le pied puis en montant petit à petit le long d ela jambe. Ensuite, les vétérinaires font trotter le cheval à nouveau sur le sol dure. Si celui-ci ne boîte plus, la boiterie est localisé, s’il boite toujours, ils continuent les injections. Chez Tomek, ceci a été rapide vue que nous nous sommes arrêtés au niveau du pied.
Nous passons ensuite aux radios où plusieurs clichés du pied sont pris (latérales, avant ainsi qu’arrière pour l’os naviculaire). L’attente était longue!!! Je me serais liquéfié sur place!!! Verdict, rien à signaler sur les radios, il est niquel. Cependant, les radios nous ont permis de constater que son ferrage n’est pas adapté. Celui-ci provoque de grosses pressions sur l’avant du pied, raison pour laquelle il a réagit à la pince à sonder. Résultat, le ferrage doit être modifié. Ceci n’est aucunement la faute de mon maréchal, sans les radios, il n’était pas possible de voir le problème. Il use beaucoup la partie externe de ses sabots. Ceci explique sa réaction lorsqu’il marchait sur un caillou. Si le caillou ou la bordure appuyait sur ces zones sensibles, il se mettait à boiter.
Après une discussion entre mon vétérinaire et mon maréchal, le parage du pied doit être modifié pour diminuer les pressions dans le pied. Des fers ainsi que d’autres pratiques (sol, silicone etc.) vont être utiliser pour le soulager.
Les nouvelles sont donc positive, rien de grâce, il faut juste… trouver chaussure à son pied :-)
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